À contretemps

Au soir d’Austerlitz, Napoléon aurait envoyé à Joséphine un rébus : la lettre N au centre d’un soleil flamboyant… L’N mis dans le plus grand des astres - l’ennemi dans le plus grand désastre. Les compagnons de David ont livré maint combat contre les philistins qu’ils imaginaient vaincre au nom de l’Art et de l’Amour : de jeunes Lyonnais qui se retrouvent autour d’un bol de punch chez « Sérapion » discutent, scrutent, refondent le monde à leur façon. Parmi eux, se détache la figure de Peregrinus, personnage lunaire, exalté autant qu’exaspérant, à la fois prosaïque désespéré et incandescent rêveur, et, surtout, amoureux fou de la belle N*** - un N et des étoiles… L’auteur emprunte au compositeur Robert Schumann le rythme musical de ses Davidsbündlertänze : au fil du récit, les titres donnent le tempo tout comme les répétitions ou les silences…